Les laboratoires spécialisés dans les cosmétiques bio ont connu une croissance sans égal dans ce milieu depuis 10 ans!
La croissance des laboratoires spécialisés dans les cosmétiques bio a été sans égal dans le milieu de la cosmétique.
Cela a attiré les convoitises sur deux plans, tout d’abord les vrais opportunistes du marketing qui sortent une gamme bio pour mettre un pied dans les rayons bio et les grands groupes qui lorgnent sur les PME de la cosmétiques biologiques.
Pour les premiers, ils proposent des produits souvent bas de gamme, utilisant sans vergogne, la moindre faille d’un cahier des charges, pour proposer un produit sans intérêt mais avec le label bio!
Le danger est que ces produits de mauvaises qualités sont souvent peu chers et bien exposés. De ce fait, ce sont souvent les produits achetés par les primo arrivant du bio qui se retrouve avec une mauvaise image de la cosmétique bio et qui seront très difficile à reconvaincre.
Pour les seconds, leur objectif est d’entrer dans un secteur à fort potentiel tant en terme de croissance qu’en terme technique.
Le moins que l’on puisse dire est que la mode est à l’écologie. De fait, les laboratoires historiques du bio bénéficie à juste titre d’une image écologiquement engagée contrairement aux mastodontes de la cosmétique chimique.
Sachant pertinemment qu’il sera difficile pour le secteur traditionnel de se positionner sur ce marché, le fait de racheter un laboratoire bio et son image sera beaucoup plus efficace pour mettre un pied sur ce marché du bio…
La conception de cosmétiques biologiques est très technique et le savoir faire de ces PME pourrait servir les grandes marques dans un avenir proche. Exemple avec des normes plus strictes, certains composants pétrochimique pourrait être interdits au niveau sanitaire ou devenir inaccessible du fait du manque de pétrole. Dans ce cas quoi de mieux que des laboratoires qui travaillent sur ces problématiques depuis des dizaines d’années!
Quand on voit la qualité des crèmes solaires bio à filtres minéraux des laboratoires comme Melvita ou Gamarde par rapport aux même crèmes solaires avec ces mêmes filtres minéraux de laboratoires comme Avène, on comprend l’intérêt des grands laboratoires à racheter le savoir faire des PME du bio.
Pour conclure, on peut dire que la cosmétique bio semble représenter l’avenir tant sur l’image que sur le technique. Mais cette ascension n’est pas sans danger car elle repose sur deux choses à savoir une perception de plus en plus qualitative des produits bio et une image éthique et écologique très crédible.
Pour conserver et défendre ces valeurs face aux opportunistes qui ne manqueront pas d’essayer de profiter tout en mettant des bâtons dans les roues, il n’y a pas beaucoup de solution. La seule qui semble plausible est de maintenir un écart de valeur entre l’industrie conventionnelle et le bio. Si l’industrie conventionnelle veut se rapprocher des standards bio très bien mais alors il faut les durcir pour tirer tout ce beau monde encore plus loin vers plus respect environnemental, social et éthique!