Le maquillage bio et la cosmétique bio !

Le monde de la cosmétique comme tous les secteurs connaît sa « révolution verte ». En effet si le marché des cosmétiques conventionnels continue de croitre, c’est bien dans la cosmétique bio que la progression est la plus forte.
Les grandes marques ne pouvaient pas passer à côté de cela mais jusque-là, leurs actions se limitaient aux rachats de laboratoires spécialisés dans les produits bio. L’Oréal mettant la main sur Sanoflore, L’Occitane sur Melvita, tout récemment Clarins qui après avoir pris un pourcentage de Kibio en devient le propriétaire exclusif, les exemples ne manquent pas!

Aujourd’hui, la stratégie semble évoluer, soit les grandes marques développent des projets en marque blanche, L’Oréal qui via Sanoflore produit Ushuaia BIO ou développent une marque à part entière de maquillage biologique comme Bourjois avec Une.

Si on ne peut que se réjouir de voir de plus en plus de produits bio, il semble que les grandes marques ne veulent pas avancer à visage découvert. Sûrement que l’expérience de l’Oréal avec Sanoflore qui a vu ses ventes baisser dès l’annonce un peu trop médiatique du rachat.

Cela marque bien la limite du bio en tant que label, qui tout en donnant un cadre, donne surtout un joli élément visuel marketing.
La consommation biologique doit-elle se contenter d’un label sur un produit ou aller vers une véritable démarche écologique, environnementale, éthique…
La réponse se trouve dans les stratégie des grandes marques qui voient bien que lorsque la démarche est purement mercantile, les fruits commerciaaux du bio sont moins juteux mais que aller vers un vrai choix écologique ne serait pas rentable à court terme.

Bien sûr on pourra dire qu’il faut du temps, que la cosmétique bio est technique et qu’il faut apprendre mais en attendant vivons caché et vivons heureux…
Le maquillage biologique comme la cosmétique bio semble ne plus être réservé aux marques spécialisées, en témoigne le lancement de la marque de maquillage bio de Bourjois!